Règles de l'arène

Bienvenue dans l'arène Lyoko, le lieu parfait pour organiser des combats entre joueurs!

Dans cette arène, aux moins deux joueurs pourront s'affronter jusqu'a la dévirtualisation. Notez que cette arène n'est pas vraiment présente dans le RPG, on peut y acceder quand on le souhaite, même si notre personnage est en train de faire une mission sur Lyoko.

Les règles sont simples, vous vous inscriviez et proposez ce que vous souhaitez, vous pouvez défier un autre joueur précis (auquel cas celui-ci pourra décliner votre offre si il ne souhaite pas vous affronter), ou bien affronter un autre joueur se présentant.

Vous devez spécifier le type d'arène que vous souhaitez, soit en choississant un modèle défini, soit en donnant les caractéristiques du type de terrain que vous souhaitez.

Une autre chose qui risque de vous plaire, c'est que l'on peut très bien faire des combats par équipe, parfait pour exercer sa coopération ou pour faire de gros affrontements. On peut également prévoir des affrontements encore plus important, avec trois équipes par exemple.

Si, de base, vous faites ces combats juste pour de l'entrainement, vous pouvez très bien miser divers trucs, tels que de l'argent ou des objets (virtuels j'entend, interdiction de miser de vrais euros).

Vous pouvez aussi faire des paris sur des actions que vous comptez faire pendant le duel, ou bien mettre votre aversaire au défi.

Les spectateurs aussi peuvent miser sur un joueur ou sur une équipe, ou bien faire des paris plus spécifiques.

Sur ce, bon jeu.

Présentation du catalogue d'arènes:

Vallée ronde:
Ce terrain est le plus basique pour des affrontements simples et rapides, que ce soit en duel ou par équipes. Il n'est pas pratique pour les défis spéciaux, mais est très pratique pour s'entraîner et assez grande, utile pour les combats en groupe. Le décors est insipré des montagnes de Code Lyoko.



Sentiers étroits:
Un terrain réservé aux duels, en effet ses couloirs étroits ne sont pas très pratiques si il y a trop de joueurs. Il faudra également sauter pour passer sur les diverses parties de cette imitation du territoire de la forêt.



Icebergs:
Un glacier, suite à une explosion, s'est effondré dans la mer numérique. Ses débris flottants sont le cadre d'affrontement assez techniques entre joueurs, et sont asaptés pour des combats pouvant comporter jusqu'a 6 combattants. Il faudra faire attention à garder ses distances, on peut facilement se faire prendre en sandwich.
Nécessaire d'être très présent pour cette arène : on s'y meut lentment.



QGs rocheux:
Cet atoll du secteur montagne est le lieux révé pour les joutes en équipe de par sa configuration avec deux grandes îles. Pour passer d'une île à l'autre,on peut emprunter les petits rochers flottantpour passer sur des chemins étroits. Il y a également du dénivelé sur les îles et on ne peut pas grimper partout
On peut également envisager des types de défis tels que le grand classique : Capturez le drapeau.

Énergie. L'aimant adopte une polarité adaptée. Sur tout le pourtour de ce tunnel où règne le vide absolu, d'autres l'imitent alors que viennent les premières vibrations. Alors que tout le long de sa rangée les aimants se chargent d'un côté, de l'autre ils inversent leur polarité brusquement avant de se dissiper quelques instants plus tard. La ligne d'inversion s'approche alors que les vibrations deviennent intense, ça va être son tour dans quelques secondes. Les tremblements atteignent leur paroxysme quand la masse sombre passe à toute allure à quelques centimètres de l'aimant qui a inversé aussitôt sa polarité. L'énergie baisse assez vite et l'aimant est à nouveau au repos pour plusieurs heures.


Aio toussa à nouveau. Rien de suffisamment inquiétant pour déclencher l'hystérie à bord du wagon, mais assez pour que les gens gardent un minimum de distance. Visiblement tout le monde a dû croire qu'il dormait, il était plus probable qu'on n'ait pas fait attention à lui.
Le train filait toujours vers Ultar, Aio fit dépasser sa main gauche de sa longue manche et regarda discrètement le cadran et ses 24 nombres, il y avait encore une heure de voyage environ, ça avait moins long que prévu... Il releva la tête pour observer le compartiment.
Une vingtaine de fauteuils assez peu confortables, mais contrairement à des transports en communs comme il en avait vu sur Équinoxe il y avait de la place. Mais il n'y avait pas de vitres, c'était un peu dérangeant de sentir qu'on est en mouvement sans pouvoir le voir... Vu que le compartiment était à la fin du wagon il n'y avait qu'une seule porte. Les occupants avaient tous l'air morne et fatigué.
Aio ferma les yeux, se laissa aller, et les ouvrit.

L'endroit n'avait pas beaucoup changé, on ne sentait plus le train vibrer. A dire vrai on ne sentait même plus le train, c'était comme flotter entre deux eaux. Les éléments distants étaient un peu flous, comme si un fin brouillard emplissait la pièce. Mais ce qui marquait le plus la différence, c'était la disparition des passagers.
Enfin, elle n'était pas totale, on percevait une présence là où chacun aurait dû se trouver, plus ou moins marquée selon leur affinité avec le Flux, pour certains on percevait jusqu'à une silhouette mais aucun ne laissait d'empreinte vraiment visible. Cela laissait l'impression qu'il n'y avait que Aio et la créature dans le compartiment.
Elle semblait plus sensible à la présence de passagers qu'Aio, il n'y avait pas de langue dans la gueule énorme mais elle donnait vraiment l'impression de sonder l'air avec. C'est peut-être le fait qu'elle n'ait pas d'autre organe sensoriel visible qui laissait cette impression à Aio, un besoin de rapprocher de choses qu'il connais mieux même si ça n'a pas lieu d'être.

Nouvelle toux, il vit un instant le vrai compartiment avant de revoir son empreinte. L'espace d'un instant il cru voir une ombre glisser derrière le cadre de la porte. Tout autour de cette dernière la lueur bleutée du flux émanait, quelque chose semblait l'avoir obstruée un instant en dessous de la porte. La bête était toujours occupée à humer l'air par son orifice démesuré, si il y avait eut quelque chose elle aurait réagit...

Aio avait l'habitude de voir des créatures du Flux, même si il n'aimait pas trop ça il était assez doué pour percevoir et appeler dans le Flux Polaris, c'est pour ça qu'on l'avait vite spécialisé dans cette branche. Les créatures avaient souvent un corps vaguement humanoïde, très fin et trapu, et c'était les membres et la tête qui différaient grandement d'une bête à l'autre. Celle qu'il avait ramené n'échappait pas à cette règle mais la tête, l'absence de vraie tête plutôt vu que la gueule s'ouvrait dès le cou, était quand même dérangeante.
C'était son maître qui l'avait cherchée, il fallait en ramener une puissante tout en permettant à Aio de ne pas être inanimé trop longtemps pour attirer l'attention. Ces choses servent l'autre à ce qu'on lui avait dit, elles étaient donc fiables mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir un malaise à la proximité de celle-là.

Il lui avait indiqué la victime, l'homme chauve avec le tatouage sur le cou, assis au milieu de la rangée. Mais il lui avait dit de ne pas l'attaquer directement, il fallait que l'on ne pense pas qu'il soit la victime de l'attaque. Les ordres impliquaient qu'on ne puisse absolument pas obtenir une information que la cible devait transmettre. Aio savait d'expérience que simplement le tuer n'aurait pas suffit à effacer toute trace de sa mémoire qui serait restée dans le Flux Polaris, la retrouver aurait été très difficile, surtout si l'individu avait peu d'affinités, mais pas impossible. Sauf qu'apparemment c'était pas ça le problème, même son maître était dubitatif vis à vis de ça mais ce qui inquiétait le plus la hiérarchie, c'était qu'on retrouve l'information sans passer par le flux et il fallait pour ça soit être sûr que les autorités Hégémoniennes ne récupèrent pas le corps, soit annihiler sa conscience. Peu importe la manière il fallait éviter qu'on ne déduise que l'homme était la cible de l'attaque pour éviter les traces.

C'était la première mission en solo d'Aio. Il n'avait pas 25 ans et normalement à cet âge soit on seconde son maître soit on effectue des missions en commando, et presque jamais un fidèle doué au combat pour le défendre le cas échéant. Monté seul dans le train depuis Ourgor, il devait lâcher la bête, la laisser faire son office, puis disparaître avec un agent qui le réceptionnerais à Ultar. Son maître étant connu des autorités, il n'a même pas pu l'accompagner jusqu'à la nations des Patriarches.

La méditation discrète touchait à sa fin, Aio portait des vêtements larges et amples pour éviter qu'on remarque sa maîtrise de l'effet Polaris mais il fallait absolument éviter les décharges d'énergie et tout autre effet trop visible. La force Polaris commença a se dégager lentement de son torse, il senti les poils de ses bras se dresser alors que des petits mouvements d'énergie parcourais ses membres. La tête étant la seule partie de son corps qui dépassait, Aio concentrait l'énergie en dessous. Il avait les cheveux assez courts aussi si ces derniers se mettaient à bouger cela ne se verrais pas trop. Il eut bientôt assez d'énergie pour ouvrir la faille, il fallait le faire discrètement aussi il ne pouvait s'autoriser les gestes amples qui l'aidaient d'ordinaire à canaliser l'énergie Polaris, mais la discrétion faisait partie de sa formation et pouvait compter sur un allié pour ouvrir la faille.
L'énergie suintait très faiblement de ses vêtements et emplit petit à petit le compartiment sans que personne ne s'en rende compte. Le jeune homme visualisait l'empreinte de son environnement dans le Flux et se focalisait sur la formation d'un futur passage. Ce n'était pas difficile, c'était même la base de tout effet Polaris, mais le faire bien requérait une grande concentration. Il sentait une nouvelle toux se former dans sa gorge, mais ne pouvait lâcher l'énergie d'une mauvaise façon sinon il risquait de la voir se perdre dans le Flux. Des petites décharges électriques glissaient entre ses doigts, il commençait à accumuler trop d'énergie.

Le wagon passa un sas d'isolation. Petite vibration le long du véhicule. Énergie.

Toute l'énergie Polaris accumulée dans le compartiment s'engouffra brusquement dans le Flux par l'embrasure dessinée mentalement par Aio. Les passagers s'en rendirent à peine compte, l'un leva le nez en sentant le changement quand la bête força le passage et ouvrit la déchirure au milieu du véhicule.


Depuis que le Culte du Trident avait instauré son pouvoir par une démonstration de force Polaris majeure, les manifestations du Flux dans le monde matériel s'étaient démocratisées au fil des années sans en devenir banales. La manifestation d'un pouvoir restait source d'inquiétude et de peur, mais le fait de voir une bête avec une gueule monstrueuse surgir dans un éclat d'énergie suffit en général à déclencher des cris d'horreur et des paniques générales.

Les ténèbres qui noyaient la pièce reculent brusquement quand les bandes lumineuses de nos armures prennent vie, diffusant du jaune dans l'antichambre.
Nous prenons place au centre de la pièce, chacun sortant les autres de son champ de vision de manière à former un pentagone régulier.
Comme d'habitude nous ne disons rien, à ce stade ça n'apporterais plus rien d'utile. Les secondes passent et nous restons debout en silence, attendant que notre heure vienne.

Vibration.
Le sol commence à s'élever, tout comme le grondement de la foule. Au dessus de nous, le plafond viens de s'évaporer pour nous faire monter sur le terrain.
Mêmes honneurs pour l'équipe d'en face, cinq figures noires bardées de bandes bleues. Le capitaine se tiens debout alors que les autres sont devant lui un genou à terre. On m'avait vanté la prétention de l'homme, mais je l'imaginais moins détaché du reste de son équipe.

Derrière les épaisses vitres qui bordent le terrain, le public scande des cris inintelligibles tant ils sont mélangés.
En bas personne n'est assis à sa place, tous sont tassés contre les vitres en brandissant leurs poings.
L'étage est plus posé, les fortunés aiment garder leur contenance en public, mais assez agité lui aussi.

Partout sur les vitres courent les projections des sponsors, occupant un peu le public pendant que les joueurs prennent place. Dans le coin de ma vision s'affiche le compte à rebours, j'ai encore le temps de scruter un peu le sol à la recherche des traces des structures qui viendrons corser la fête, mais ici les machines sont bien dressées et le sol cuivré est parfaitement lisse.

L'autre m'attends déjà au centre du terrain, une main sur l'épaule et la tête légèrement baissée. Je me place en fasse de lui et l'imite, il ne faudrait pas froisser les autorités. Le public se calme pour chanter en chœur la prière envers les Patriarches, j'en profite pour jeter un œil aux adversaires. Le capitaine fait bien une tête de plus que moi et sa une carrure assez massive laisse prévoir un adversaire difficile à arrêter quand il est lancé. Deux de ses équipiers sont du même gabarit, les deux derniers sont par contre bien plus fins et prennent logiquement la place d'ailiers.
Si mes renseignements sont avérés, c'est d'un de ces deux là que je dois particulièrement me méfier, bien plus agile que la moyenne des joueurs et adepte des coups retords.
La prière s'achève et le silence se pose. Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un...

Émergeant du sol, la balle file devant nous vers les lumières du plafond. Mais son trajet, ni lui ni moi ne le suivons, chacun étant trop focalisé sur l’autre. Malgré son armure, son mouvement est prévisible rien qu’à l’appui qu’il prend sur ses jambes et à la rotation de son thorax. Trop lentement.
Je me baisse, laissant glisser mes pieds alors que je me dirige vers le sol et que son poing passe au dessus de mon dos.
Emporté par son élan, une portion de plus en plus importante de son corps se retrouve au dessus de moi. Je touche le sol de ma main, laisse mon bras s’enfoncer un peu avant de le tendre en avançant mon corps entre les jambes déséquilibrées de mon adversaire.
Emporté par sa propre inertie, je n'ai qu'à me soulever pour faire le faire basculer par dessus mon dos alors que je me relève.
La balle en acier est en train de redescendre, je lève le bras au ciel et trouve une arête autour de laquelle refermer mon poing, pendant que l'autre capitaine roule au sol derrière moi.
La foule hurle.


Je n'avance même pas de deux mètres qu'une grosse brute et un petit freluquet se dirigent vers moi alors qu'un troisième équipier se recule vers le but. Ils réagissent vite et se mettent directement sur la défensive. Mon petit coup de départ n'aura pas servi à grand chose, mais l'humiliation de leur capitaine aussi rapidement valait le coup. Je regarde derrière moi et lance la balle à un de mes gars en jaune plus en retrait.

Dès que je ne suis plus à proximité de la balle j'ai tendance à perdre un peu la notion du temps qui passe. La balle passe de mains en mains, je subit un plaquage sans motif qui force un coéquipier à faire une passe plus difficile, réception ratée et la balle roule sur le sol. Trop loin de moi pour que ça vaille le coup de m'élancer à sa poursuite avec la moitié des joueurs.
Je me relève mais ne m'éloigne pas trop de notre moitié de terrain, je préfèrerais éviter d'encaisser le premier but.
La situation s'embourbe un peu, puis la balle finit par émerger pour être ramassée par un bleu. Nous ne somme que deux entre lui et le but aussi il prend le risque de faire un lancer. Déviée par mon partenaire, la balle vole vers une paroi vitrée où je peux la ramasser sans heurts, à quelques centimètres des spectateurs ravis.

Du fait de la récente mêlée, le terrain est assez dégagé. En face, trois bleus commence à organiser une défense, mon allié cours avec moi en comptant sur le reste de l'équipe pour revenir en défense si on perd le contrôle. Assez vite l'organisation des bleus limite mes possibilités de passe, je continue vers le but et me prépare à faire un tir quand j'aperçois du coin de l'œil une masse sombre qui remonte derrière moi. J'ai à peine le temps de lancer la balle en l'air que l'impact m'écrase contre la vitre qui borde le terrain.
L'armure absorbe sans peine les dégâts, mais j'ai le souffle coupé alors que je vois défiler au travers de mon casque les visages tordus par l'euphorie de supporters. Je percute le sol sous leur hurlements rageurs, pendant quelques secondes je perd notion de ce qu'il se passe.

C'est le compte à rebours qui défile toujours sous mes yeux